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jeudi 24 juillet 2014

"W.A.K.A", le film sur le combat de la femme africaine s’invite à Paris

Paris accueille du 4 au 7 septembre 2014 le festival international des films de la diaspora africaine. Au total, dix films mis en compétition pendant 5 jours dans les différentes salles parisiennes. Parmi ces films, le long métrage Waka.

"W.A.K.A", pour Woman Acts for her Kid Adam, est le titre du long métrage de la réalisatrice camerounaise Françoise Ellong.

> Ecoutez la réalisatrice nous présenter son film : 



Cette fiction de 90 minutes réalisée entièrement à Douala, au Cameroun, doit être présentée le dimanche 7 septembre 2014 au cinéma la clef à Paris en France à la clôture de la 4e édition du festival international des films de la diaspora africaine.

> Regardez le trailer :




L’histoire de "W.A.K.A" est d'abord celle d'une mère prête à tout pour subvenir aux besoins de son enfant et préserver la pureté et l'innocence de celui-ci.  

Francoise Ellong, réalisatrice du long métrage, explique :

“En choisissant de confronter cette femme à l'univers de la prostitution. Le but est clairement de la mettre dans une position jugée dégradante au regard de la société, afin de montrer au mieux sa force et son combat en tant que mère.”
Mathilde est l’héroïne de cette fiction. La trentaine passée, elle est serveuse dans un snack-bar populaire de la ville de Douala, Cameroun. Agressée et violée un soir, alors qu'elle rentre du travail, Mathilde tombe enceinte et perd son job. Elle décide alors de garder cet enfant malgré tout. S'ensuit pour elle une véritable descente aux enfers…
Un mois de tournage au pays des lions indomptables

Françoise Ellong était au Cameroun, pays des lions indomptables, pour la promotion de son premier long métrage, filmé notamment à Douala. La ville côtière camerounaise a été choisie pour abriter le tournage de cette fiction. Le tournage a duré un mois, 19 acteurs ont participé. 

C’est l’écriture qui l’a menée à faire du cinéma. En 2002, elle participe au concours du jeune écrivain francophone. Au bout de quelques années, elle se rend compte que son écriture est imagée, ce qui convient davantage à l’écriture de scénarios.

L'année 2006 est celle de ses premiers essais en tant que scénariste, mais également réalisatrice. Une véritable révélation pour elle, car depuis, elle n'a plus cessé d'écrire et de tourner.

Elle est auteure du roman « Journal intime d'un meurtrier » publié aux Editions Publibook en 2008.

Un tremplin pour la culture africaine

L’Association Festival des Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) promet de donner cette année une grande visibilite à Francoise Ellong et à d’autres réalisatrices africaines venues des differents coins du continent Noir. Un tremplin pour le cinéma africain, ici et là-bas.Le cinéma africain à besoin des telles initiatives pour la jeune génération .

> Pour en savoir plus sur le film 

Par Marcel Mayoyo 
@marcelmayoyo




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